Analysons le cas du CRESTOR° (ou rosuvastatine).
Une statine à dé-rembourser d'urgence. Le CRESTOR serait-il un futur MEDIATOR?
Comme d'habitude, nos "experts" vont prescrire la statine la plus chère, la plus dangereuse, la plus récente et la moins éprouvée.
Ils nous ont déjà fait le coup avec les anti-hypertenseurs et plus récemment avec les pilules 3G et 4G.
Le site PUPPEM (Pour Une Prescription Plus Efficiente du Médicament) montre que les prescriptions des médecins concernent toujours les médicaments les plus récents. La majorité des médecins ne suivent pas les preuves de la science : ces médecins suivent d'abord le marketing des labos.
De nombreux articles analysent ce que je viens de dire. C'est une triste réalité, documentée et décrite dans des articles publiés (voir les sources).
Je voudrais aborder le cas du CRESTOR° (rosuvastatine).
Que nous dit la HAS (Haute Autorité de Santé) au sujet de cette molécule ?
Son avis de 2003 ne reposait sur aucune preuve.
Consulter son avis de novembre 2003.
Voyons maintenant son avis du PREMIER AVRIL 2009.
(ce n'est pas une blague... quoique...)
Déjà, cet avis nous explique que ce médicament n'apporte rien de nouveau sur le marché des statines, déjà bien encombré : " La spécialité CRESTOR n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres statines."
3.2. Médicaments de même classe pharmaco-thérapeutique
Ce sont tous les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA reductase indiqués dans les
hypercholestérolémies pures ou mixtes (indication biologique) :
- atorvastatine : TAHOR
- fluvastatine : FRACTAL/LESCOL
- pravastatine : ELISOR/VASTEN et leurs génériques
- simvastatine : LODALES / ZOCOR
3.3. Médicaments à même visée thérapeutique
Ce sont tous les autres médicaments hypolipémiants :
- acide nicotinique : NIASPAN,
- cholestyramine : QUESTRAN,
- ézétimibe : EZETROL (autre molécule inutile),
- fénofibrate : LIPANTHYL et ses génériquesLa HAS nous rappelle qu'il y a déjà 11 médicaments princeps (ainsi que de nombreux génériques) sur le marché, pour traiter le même "problème".
On voit alors apparaître au passage le nom de l'autre molécule scandaleusement autorisée : l'ézétimibe (dont je parlerai dans un autre article).
Voyons maintenant sur quoi repose l'efficacité du CRESTOR°.
La HAS nous dit qu'il y a 12 études qui ont permis cette évaluation.
Frisant le ridicule, six études "scientifique" misent sur le marketing spatial : Polaris, Comets, Centaurus, Pulsar, Explorer, Discovery
Mais en regardant de plus près, on voit que 6 études et une méta-analyse (une étude de plusieurs études) ont juste analysé le CRESTOR° en termes d'atteintes d'objectifs de LDL.
Comme ces objectifs sont faux et n'ont que valeur d'avis d'experts (sous influence), voilà déjà 7 études sans intérêt dans le rôle d'apporter une preuve d'efficacité pour un patient.
Expliquons : le patient ne s'intéresse au niveau d'un critère biologique. Il ne ressent aucune différence que son cholestérol soit à 2,6 ou à 2,1.
Il n'a aucun symptôme : sa vie est la même.
Les 2 études suivantes reposent sur des critères de substitution (surrogate endpoints) : volume d'athérome et épaisseur d'intima média (EIM) dans l'étude METEOR (2007).
Pourquoi cela n'a aucun intérêt pour le patient ?
Car, une fois de plus, il s'agit d'une substitution douteuse. On ne veut pas savoir si telle plaque d'athérosclérose fait X microns ou Y microns. Ce que veut le patient c'est être en bonne santé.
L'athérosclérose n'est pas l'infarctus ou l'AVC. On peut avoir une plaque mince et fragile, avec un faible volume donc, et qui va se fissurer et provoquer un accident.
Et on peut avoir une plaque épaisse, mais stable et qui restera asymptomatique toute la vie du patient (qui vivra vieux et enterrera son cardiologue stressé).
La rosuvastatine affaiblit peut-être les plaques en les amincissant ? Qui sait ?
Ses paramètres peuvent être intéressants pour le recherche médicale, pour élaborer des modèles prédictifs de rupture de plaques, pour enrichir notre connaissance anatomo-pathologique, mais pas pour répondre aux inquiétudes d'un patient.
Sur les 12 études, on peut donc déjà écarter 9 études.
Analysons maintenant les 3 études qu'il reste.
L'analyse de la HAS est simple : les études CORONA (2007) et GISSI-HF (2008) n'ont montré aucune différence de morbi-mortalité chez les patients étudiés. Et ces études ont eu lieu dans des pays européens, pour une fois.
L'étude CORONA (2007) montre une tendance à l'excès de diabètes, dans un sous-groupe. On observe une tendance de +13% à la découverte de diabètes.
On découvre aussi une tendance à l'augmentation de l'Infarctus du Myocarde Fatal (Fatal M I). Le chiffre moyen est de +66% [0,73 ; 3,78]. Le CRESTOR° pourrait donc baisser la mort par infarctus de 27% ou bien conduire à une augmentation de la mort par infarctus de + 278 %.
L'effet sur l'AVC est incertain. On observe des tendances (Non Significatives) à la baisse des AVC non mortels (-15%) et à la hausse des AVC mortels (+9%).
La mortalité cardiovasculaire est inchangée : il y a EXACTEMENT le même nombre de morts dans le groupe "Crestor°" que dans le groupe "placebo".
Quel échec retentissant !
Comment justifier la prise d'une statine alors qu'elle est incapable de modifier ce risque là ?
L'autre étude, GISSI-HF (2008), est intéressante aussi, car elle a été étudiée chez des italiens, une population plus proche de nous, au niveau géographique et comportementale, que des japonaises ou des finlandais.
Cette étude montre une tendance à l'excès de cancers (+ 6 morts), à l'excès d'AVC (+16 AVC dont +9 morts par AVC) et à l'excès de mortalité non cardiovasculaire (+ 20 morts).
Quel gâchis...
Des patients italiens ont payé de leur vie pour un dogme, qui est maintenu en place depuis des années par un marketing honteux et dévastateur.
L'étude JUPITER (2008).
A tout seigneur, tout honneur. Voilà l'étude la plus scandaleuse, montrant à quel point nos instances sanitaires sont influencées par certains labos Pharma.
Incompétence ou corruption ? A vous de choisir.
Cette étude a été dirigée par Paul RIDKER, dont les conflits d'intérêts nombreux sont accompagnés d'une prise de bénéfices directe. Ce monsieur gagne de l'argent avec la crédulité des médecins et des patients, puisque chaque test de la CRP ultra-sensible lui permet d'empocher. Chapeau à ce prodige de la finance et du commerce.
L'étude JUPITER est un essai raté, décapité, avorté.
Dans un monde normal, avec de vrais scientifiques sérieux, on n'en parlerait plus.
Mais dans notre monde de marketing, la molécule étudiée (le CRESTOR°) rapporte trop d'argent pour qu'on la laisse de côté.
Elle est donc devenue la statine N°1 en France, preuve supplémentaire du degré de corruption et d'incompétence dangereuse des leader d'opinion français en cardiologie.
Le CRESTOR serait un peu un MEDIATOR à venir, même si tout n'est pas comparable entre les deux affaires.
Dans l'histoire des statines, on a affaire à une stratégie mondiale de marketing, qui dépasse largement le cadre d'un laboratoire national comme Servier.
Le niveau de scandale est équivalent, bien que différent.
Cet essai est si scandaleux que Michel de LORGERIL a consacré de longs et nombreux articles, à la fois sur son blog, dans son dernier livre ("Cholestérol, mensonges et propagande" version 2013) et surtout dans un article scientifique, publié par une équipe de scientifiques : "Cholesterol lowering, cardiovascular diseases, and the rosuvastatin-JUPITER controversy: a critical reappraisal."
En 2012, il a également été invité à Los Angeles par la AHA (American Heart Association) à et laisse à disposition un excellent diaporama qui explique point par point les défauts de JUPITER.
La communauté scientifique mondiale pourrait donc avoir accès aux données et réagir, mais le dogme des statines est si ancré que la marche arrière sera difficile.
En conclusion :
Pour cette molécule, le marketing est basé sur des noms de planètes ou des mots ayant trait à l'espace (Polaris, Comets, Centaurus, Pulsar, Explorer, Discovery, Jupiter, Meteor, Astronomer, Asteroid, etc.). Grosse ficelle marketing...
Nous avons donc une molécule chère, toxique, inutile, inefficace, et cela est prouvé par de nombreux essais négatifs.
Malgré cela, des agences sanitaires autorisent cette molécule inefficace, chère et dangereuse.
Que dire alors de notre système sanitaire ?
Que dire alors des cardiologues qui prescrivent MASSIVEMENT cette molécule dangereuse et inefficace à des patients fragiles ?
Que dire des sociétés savantes qui n'arrivent pas à être indépendantes et à dénoncer ce scandale ?
Que dire de l'état de la science en 2013, quand le marketing s'impose face aux données de la science ?
Sources :
2010 : Journal of American Medical Association : Cholesterol lowering, cardiovascular diseases, and the rosuvastatin-JUPITER controversy: a critical reappraisal
2010 : ASTRONOMER : rosuvastatine 40 mg : échec
2009 : AURORA : rosuvastatine 10 mg : échec
2008 : JUPITER : échec
2008 : GISSI-HF : échec (Upjohn, Sigma-Tau, Astra-Zeneca)
( "Rosuvastatin 10 mg daily did not affect clinical outcomes in patients with chronic heart failure of any cause")
2007 : CORONA : échec (AstraZeneca)
2007 : étude de KRUM : échec
( "... high-dose rosuvastatin did not beneficially alter parameters of Left Ventricular remodeling. ")
2007 : METEOR : étude de l'épaisseur intima média (EIM) des carotides : échec
(citation : "Rosuvastatin did not induce disease regression.")
2011 : Lobbies pharmaceutiques : affronter l'intimidation. Revue PRESCRIRE
2006 : Attention aux effets indésirables de la rosuvastatine. Revue PRESCRIRE
L'efficacité de la rosuvastatine (Crestor°) n'est pas démontrée en termes de morbimortalité, tandis qu'elle expose à une incidence accrue de diabète et à des effets indésirables rénaux et musculaires plus fréquents semble-t-il que les autres statines.
(PRESCRIRE n° 276, p. 694) (PRESCRIRE n° 304, p. 130)
Dans les pathologies cardiovasculaires, de nouveaux médicaments ont été commercialisés malgré l’absence d’intérêt démontré, ou sans efficacité en termes de réduction de la morbimortalité cardiovasculaire démontrée ou sans qu’ils aient plus d’efficacité démontrée que le traitement de référence.
Certains ont une balance bénéfices-risques incertaine (rosuvastatine, Crestor°)
(Revue PRESCRIRE 1er janvier 2011)
Profil d'effets indésirables des statines (Revue PRESCRIRE) :
Le profil d'effets indésirables des statines (simvastatine, pravastatine, etc.) est surtout constitué de :
- troubles digestifs fréquents ;
- céphalées, sensations vertigineuses, insomnies, visions troubles, dysgueusies ;
- atteintes musculaires, rhabdomyolyses, tendinites ;
- augmentations des transaminases, justifiant un bilan hépatique avant traitement et une surveillance pendant le traitement jusqu'à 1 an après la dernière augmentation de dose, rares hépatites ;
- éruptions cutanées ;
- diabètes avec la rosuvastatine ;
- rares pancréatites, polyneuropathies périphériques, pneumopathies interstitielles et fibroses pulmonaires ;
- réactions d'hypersensibilité.
mon docteur m'a prescrit du crestor!merci pour votre article:je ne le prendrai pas!
RépondreSupprimerEst-ce que nous sommes obligés de prendre ces médicaments, le mauvais cholestérol sera-t-il aggravé....Il y a longtemps que je veux arrêter ce médicament, mais pourrait-il y avoir d'autres conséquences
RépondreSupprimerIl est important de discuter avec son médecin, ne serait-ce que par respect pour la confiance qui s'établit avec lui.
RépondreSupprimerPour pouvoir discuter avec son médecin, il faut aussi des arguments.
Le médecin doit être à l'écoute de vos effets secondaires, qui ont été sous-estimés pendant plus de 20 années.
Et vous devez comprendre que les bénéfices des statines (s(il y en avait) sont vraiment minuscules dans les essais, malgré la sur-estimation liée à la conception de ces études.
Mon blog a pour but de vous apporter des éléments, des faits scientifiques, des critiques constructives sur les essais cliniques.
Ensuite, à VOUS de prendre la bonne décision.
C'est VOTRE corps, VOTRE argent et VOTRE santé.
"On découvre aussi une tendance à l'augmentation de l'Infarctus du Myocarde Fatal (Fatal M I). Le chiffre moyen est de +66% [0,73 ; 3,78]. Le CRESTOR° pourrait donc baisser la mort par infarctus de 27% ou bien conduire à une augmentation de la mort par infarctus de + 278 %."
RépondreSupprimerpas clair???
Unze étude stoppée prématurément est amputée à jamais.
SupprimerJUPITER doit être jeté à la poubelle de la science.
Son promoteur principal détient le brevet de la CRP-us. Il a donc fait du lobbying pour que partout sur Terre, des médecins fassent des tests de CRP-us.
C'est de l'arnaque pure et simple, mais scientifique et bien montée, avec une apparence de respectabilité.
Bonjour,
RépondreSupprimerAprès avoir lu l'article et les commentaires j'aimerais savoir si on peut faire partir une plaque d'athérome de façon naturelle ?
Une plaque n'est pas un amas de graisses dans un tuyau, comme de certains médecins le racontent aux patients dans les médias.
SupprimerL'origine e la plaque se trouve dans la paroi de l'artère, bien incrustée. Elle est recouverte d'une zone fibreuse, de plus en plus calcifiée avec le temps, ce qui la solidifie et la rend moins dangereuse.
L'important est de stabiliser la plaque et d'empêcher sa croissance.
Mon ami a fait un arrêt cardiaque le 29 décembre. Depuis, il prend entre autres, du Crestor. Ses jambes sont très très lourdes, (il n'a pas les artères bouchées). La sensation est qu'il a l'impression d'avoir des parpaings accrochés aux pieds. Est ce possible que ce soit le Crestor ?
RépondreSupprimerCRESTOR n'a pas d'indication en prévention secondaire.
SupprimerCRESTOR ne sauve pas de vies.
Votre ami prend un risque en acceptant de prendre CRESTOR dans son cas. Son médecin devrait considérer un autre choix thérapeutique, en respectant mieux les indications de l'HAS et non pas la "mode actuelle", qui est à la prescription de la dernière statine chère et non génériquée.
CRESTOR est la plus puissante des statines, la plus dangereuse et on n'a aucune preuve de son efficacité.
Elle n'a pas à être prescrite après un infarctus, selon la haute Autorité de Santé.
Mais le médecin est LIBRE de faire ce qu'il veut et d'écouter le marketing pharmaceutique, au lieu de se concentrer sur la santé de son patient...
"Elle n'a pas à être prescrite après un infarctus, selon la haute Autorité de Santé."
SupprimerPour ma part c'est ce qu'il s'est passé, prescription post infarctus.
Généralistes et cardiologues rencontrés sont tous unanimes, c'est un bon médicament il faut le continuer. Les douleurs que j'ai sont liés au stress et à l'angoisse et patati et patata...
En attendant, quand je ne le prends pas, j'ai bien moins de souci que quand je le prends. Bon courage à tous
Bonjour tous le monde ,je prends crestor depuis 3 mois et je me sens pas bien je suis enseignante et je peux plus faire mon travail comme il faut. Après avoir lu cet article je ne sais plus quoi faire . Je ne pense qu'à mes 2 enfants et la question qui se pose a qui on peut faire confiance on mettons notre vie dans ses mains
RépondreSupprimerSi vous ne vous sentez pas bien, si vous ne pouvez plus travailler, il faudra en parler à un médecin.
RépondreSupprimerIl niera peut-être l'implication du CRESTOR° ou il vous écoutera et viendra à votre secours.
Il vous reste à vous renseigner, à lire les rares informations indépendantes qui sont noyées au milieu de milliers de propagande des firmes du médicament.
Bon courage et pensez à votre santé, à vos enfants.
Merci pour cet article riche en enseignement. Tous les effets que vous évoquez je les ressents tous les jours depuis dix ans, durée de prise de Crestor : douleurs musculaires insupportables, incapacité de se mouvoir... Il y a trois mois, j'ai pris l'initiative de l'arrêter et je sens une nette amélioration; mon dos n'est plus voûter par les douleurs musculaires et articulaires ! Ma question : pourquoi les pouvoirs publics n'interdisent pas sa commercialisation ? Affaire de gros sous, sans doute !
RépondreSupprimerbonjour,
RépondreSupprimerje prends du Crestor depuis plus de trois mois au bout de 15 jours j'ai commencé à me sentir mal, mal allant parfois jusqu'à la crise d'angoisse, l'attaque de panique même. ayant subit beaucoup de stress j'ai pensé en avoir trouvé la cause et je ne me suis pas inquiétée. aujourd'hui, plus de stress mais les symptômes sont beaucoup plus net : vertiges fugaces, micro malaises, impression de planer, besoin de me concentrer pour la moindre tache, grande fatigue... Tendinite dans les deux bras...etc... j'ai fait diverse examen, notamment ostéo et orl... Tout est bon... Mon médecin qui n'est pas convaincu m'a dit de faire un arrêt de 8 jours... en deux jours je note une légère amélioration... mon taux de cholestérols est faible mais les complément alimentaire en deux ans n'ont rien donné ... Comment être sur ... que dois-je faire ... Merci de votre réponse.
alors que mon cholesterol etait stable mon médecin m a donné du 10mg au lieu du 5 mg j ai eu des vertiges tout de suite et j ai repris le 5 mg avec l accord de mon pharmacien je n ai pas bien compris on nous prends vraiement pour des cobayes je ne vois pas l intéret
Supprimerbonjour,
RépondreSupprimerj'ai arrêté Gestor voilà 3 semaines car je me suis aperçu progressivement que mon état se dégradait : fatigue constante, impression de malaise, crise d'angoisse et le plus grave difficulté a me concentrer.... je n'ai pas de problème cardiaque et mon cholestérol n'atteint de seuil critique... De plus un coro passé fin janvier a révélé une petit plaque d’adénome sans resserrement. au bout de 3 semaine de sevrage, mon état s'éméliore avec toutefois un résidu de stress qui me donne encore quelques vertiges je suis sujette a ce genre de manifestations... ma nouvelle analyse après trois de traitement dit : plus de mauvais cholestérol mais pas assez de bon. j'ai 56 ans et je me demande qu'elle attitude je dois adopter pour ne pas mettre ma santé en danger... mais avant le traitement du Grestor j'étais en forme, forme qui me tarde de retrouver et de ne plus perdre...
que dois-je faire ? je ne suis pas encore allée en parler à mon médecin et mon cardio devant mon cri de désespoir m'avait autorisé a faire un arrêt de traitement de 8 jours...
merci de vos conseils
bonjour, qui est l'auteur de ce blog ? qui est SD ?
RépondreSupprimerle crestor peut il provoquer les migraines ophtalmiques déjà existantes depuis 34 ans et des sensations d angoisses
RépondreSupprimercomme vous :
RépondreSupprimerje ne m'identifie pas
je ne connais pas les études de Framingham
je ne sais pas lire les statistiques des grandes études et des métaanalyses
mais moi je ne publie rien !
j'ai pris crestor depuis sa mise sur le marché ( 15 ans ) mon cholesterol a baissé; c'est vrai, mais ezst apparu un diabete de type II - J'ai arrété le crestor il y a 6 mois. Depuis le cholesterol a peu varié; mais par contre mon diabete a disparu !!!!!!
RépondreSupprimerJe suis dans le même cas que vous, Crestor puis diabète incontrôlable, au bout de 15 ans, bilan 11.2 au lieu de 7 et 2 mois après l'arrêt du Crestor descente à 10
Supprimerje prend crestor depuis 3 ans, je rencontre aucun problème, sauf que j'ai du cholestérol, mais sur se qui est dit sur crestor je peux bien l'arrêter mais quoi prendre à la place???
RépondreSupprimerPeut-on arrêter lecrestor alors que l'on le prend depuis plusieurs années ?
RépondreSupprimerbonjour .
RépondreSupprimerje prend Crestor 10 mg depuis 5 ans et viens le mois dernier de me faire opérer d'un cancer de le prostate ce cancer peut'il avoir un lien avec le Crestor .
merci
Je prends du crestor depuis 1 an et demi. Comme promis mon cholestérol a baissé, le prix à payer des crises de stress, d’angoisse et des crampes musculaires douloureuses dans la nuque. Apres avoir lu de nombreux articles j’ai décidé de me sevrer sans allé voir mon médecin.résultat après 2 mois d’arrêt de prise du crestor, un état de fatigue constante, une libido en chute libre mais plus des crises de stress, d’angoisse ni de crampe musculaire.
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerje prends du Crestor 5mg depuis près de 15 ans.
Je suis dibatique insulino dépendante.
Il m'a été prescrit par mon diabétologue en "prévention" d'athérosclérose, après un doppler dont il m'a confirmé que les résultats étaient normaux.
Je ne suis pas cardiaque, je n'ai pas fait d'AVC.
Je n'ai pas souvenir d'avoir jamais fait de cholestérol hors de la fourchette normale, avant la prise de Crestor. Depuis, je suis systématiquement inférieure à la fourchette basse.
Depuis que je prends ce médicament, je suis fatiguée en permanence. Je souffre de douleurs tendineuses et musculaires depuis plusieurs années, parfois avec plusieurs mois de kiné. je souffre aussi de crampes, non seulement dans les jambes, mais aussi dans les pieds, les mains, les côtes, malgré des cures régulières de potassium. Je développe une nette résistance à l'insuline, et mon hémoglobine glyquée ne cesse d'augmenter. Je n'ai qu'une envie, arrêter ce médicament.
Puis-je le faire du jour au lendemain, sans risquer d'effets secondaires ?
Je vous remercie de votre avis. De toute façon, je ne ferai rien sans en avoir parlé à mon généraliste, c'est la moindre des choses.
Quant au diabétologue qui m'a prescrit initialement le Crestor, je ne le consulte plus depuis plusieurs mois, avant même d'avoir entendu parler des risques liés à la prise de ce médicament.
Bien à vous
Anonyme
RépondreSupprimerJ'ai pris du Crestor pendant environ un an. J'ai dû l'arrêter à cause de douleurs musculaires infernales dans les jambes. Je l'ai arrêté il y a un an et les douleurs n'ont jamais disparues. J'ai du me faire opérer partiellement du ménisque, alors que je n'avais jamais souffert du genou et malgré mon opération, je souffre toujours autant. C'est l'horreur...! Ce médicament est une véritable saloperie...!!! Comment se fait-il que de tels poisons soient toujours en vente et prescrits à tant de personnes...???!!! C'est scandaleux...!!!